La Femme nouvelle. Genre, éducation, Révolution (1789-1830)
Caroline Fayolle
Paris, Editions du CTHS, 2017, 480 p.
Préface de Michèle Riot-Sarcey Postface de Bernard Gainot
Contrairement aux idées reçues, c ‘est sous la Révolution française que les premières écoles publiques de filles voient le jour. Objet de débats, ces dernières constituent un espace de régénération visant à faire advenir un modèle de féminité républicaine. Sous l’Empire et la Restauration, s’affrontent en effet plusieurs conceptions de l’enseignement féminin prédominé par la morale. Bien que minoritaires, certaines expériences pédagogiques alimentent l’espoir d’un accès pour toutes à la citoyenneté. En utilisant le concept de genre, Caroline Fayolle montre en quoi l’école participe à la fabrique conflictuelle des identités sexuées et politiques. Au cœur des pratiques étudiées, la division sexuelle du travail se révèle fondamentale pour interroger la mise à l’écart durable des femmes de la Cité. Présentation biographique : Caroline Fayolle est agrégée d’histoire, maître de conférences à l’université de Montpellier. Ce livre est issu de sa thèse de doctorat, récompensée par le prix de thèses du Comité des travaux historiques et scientifiques.
ISBN : 978-2-7355-0849-5
URL de l’éditeur : http://cths.fr